4ème table ronde virtuelle sur la digitalisation pour les Organismes de bassin transfrontières : Echange avec l’Institut de gestion des eaux souterraines de la SADC (SADC-GMI)

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Table ronde virtuelle

Impact

les documents présentés par l’équipe de la SADC-GMI et UN-IGRAC sont disponibles ci-dessous.

Le 24 février 2021, une table ronde virtuelle avec l’Institut de gestion des eaux souterraines de la SADC a réuni plus de 70 participants principalement Africains, dont du groupe régional sur la coopération dans le Bassin aquifère sénégalo-mauritanien (BASM).  

Il s’agissait de la 4ème édition de la série sur les défis et opportunités de la transformation numérique pour les Organismes de mise en valeur de bassins transfrontières ouest-africains, co-organisée par le Pôle eau de Dakar et le Geneva Water Hub, à l’initiative de l’OMVG et en partenariat avec plusieurs partenaires mondiaux et régionaux, afin d’explorer comment la transformation numérique peut aider les OBT à accroître leur pouvoir en tant que connecteurs et catalyseurs de la prospérité et de la paix, tout en gérant les risques inhérents dont la cyber-sécurité.

Les enseignements de ce programme auquel plus de 500 participants ont déjà assisté enrichiront un document de réflexion prospective stratégique préparé sous l'égide de l'Observatoire mondial pour l’eau et la paix. De plus, comme fruit de ces échanges une action pilote a débuté en janvier 2021 en soutien à l’OMVG et ses Etats membres pour améliorer la gestion intégrée des données (y compris les eaux souterraines) à l'aide d'outils et de méthodes numériques qui peuvent être reproduits dans d'autres bassins, dont le BASM.

Dans le contexte ouest-africain il existe un fort intérêt à apprendre de l'expérience réussie de la SADC-GMI, afin d’améliorer la gestion des eaux souterraines dans le BASM et au-delà dans le Sahel. Les sujets discutés pendant la table ronde ont inclus (i) l'expérience de la SADC-GMI en matière de gestion de savoirs, de capacités, de financement aux niveaux national et régional (y compris par des plateformes numériques et pour les jeunes professionnels); (ii) l’utilisation des technologies numériques et des approches participatives (y compris pour son portail régional sur les eaux souterraines, sa communauté de pratiques et sa plateforme du secteur privé); (iii) la gestion des aquifères transfrontaliers dans le bassin du Limpopo; et (iv) comment la SADC-GMI prévoit d'exploiter les nouvelles approches et innovations. De plus, UN-IGRAC a partagé son expérience concernant le partage dans la SADC des données d’eaux souterraines depuis 2010.

La richesse des dialogues ont permis un échange fructueux et inspirant. Des propositions sont élaborées pour poursuivre et approfondir ce dialogue. En effet, les eaux souterraines bien qu’invisibles sont un instrument clé de paix et de prospérité durables dans la perspective des défis climatiques, sécuritaires, démographiques et numériques du 21ème siècle. Les documents préliminaire sont disponibles ci-dessous.